Le "zéro charge seniors" à nouveau promis par Sarkozy


Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
Nicolas Sarkozy a avancé une mesure volontariste pour lutter contre le chômage des seniors. "Je propose l'exonération de charges sociales pour l'embauche de chômeurs de plus de 55 ans qui obtiennent un CDI ou un CDD de plus de six mois", a avancé le candidat. Le but ? Favoriser l'emploi des seniors, que les employeurs rechignent souvent à embaucher parce qu'ils ont des salaires plus élevés   en moyenne, du fait de leur ancienneté notamment.
La promesse ressemble pourtant beaucoup à un article de loi de la réforme des retraites de 2010 qui n'est jamais entré en application... faute de publication d'un décret. A l'occasion de la réforme, le gouvernement introduit en effet une disposition qui prévoit que "les employeurs (...) perçoivent sur leur demande uneaide à l'embauche, en contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée d'au moins six mois, de demandeurs d'emploi âgés de cinquante-cinq ans ou plus".
UN DISPOSITIF QUI N'A JAMAIS VU LE JOUR
Le 23 mars 2011, Les Echos révèlent en effet que le gouvernement a renoncé à cette mesure. A la place, il met en place une aide de 2 000 euros pour chaque embauche d'une personne de plus de 45 ans en contrat de professionalisation."Ce dispositif est plus large" que celui qui était prévu dans la loi sur les retraites"puisqu'il concerne les demandeurs d'emploi de 45 ans et plus" et met l'accent sur"la formation" via les contrats en alternance, fait-on alors valoir au ministère du travail.
Cette aide, dont aucun bilan chiffré n'est encore disponible, ne ressemble pourtant pas à ce qui était initialement prévu dans le projet de loi. L'étude d'impact du projet promettait que "l'aide, d'une durée de douze mois, serait proportionnelle, à hauteur de 14 % du salaire brut, dans la limite d'une assiette limitée au plafond de la sécurité sociale" (soit un salaire de référence de 3031 euros brut maximum par mois). Le texte voyait même 35 000 personnes concernées par an, pour une dépense totale de 55 millions d'euros. Rien à voir avec ce qui a finalement été mis en place : seules 4 300 personnes de plus de 45 ans ont été embauchées en contrat de professionnalisation en 2011.
RETOUR AU PROJET INITIAL
Dimanche soir, les détails donnés par  Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole de Nicolas Sarkozy, après l'émission laissent d'ailleurs entendre que le candidat voulait revenir à ce qui était initialement prévu. L'aide sera "limitée au plafond de la sécurité sociale, soit 36 000 euros de salaire brut par an" a ainsi expliqué la porte-parole. Seule nuance, l'aide désormais proposée sera d'une durée "permanente"et non limitée à un an.
"Le dispositif coûtera 100 millions d'euros la première année et bénéficiera à 50 000 à 60 000 personnes par an", précise-t-on au Monde lundi dans l'équipe de campagne de M. Sarkozy, sous couvert d'anonymat, en soutenant que "si le décret n'a jamais vu le jour, c'est parce que les partenaires sociaux n'ont jamais ouvert la discussion sur l'emploi des seniors".
POLÉMIQUE AVEC LE PS
François Hollande n'a en tout cas pas manqué de railler ce qu'il estime être un retour en arrière, lundi matin, sur France Info. "Nicolas Sarkozy en est arrivé à une forme d'improvisation permanente, d'actes de contrition et presque de concours Lépine. Chaque jour, il sort une proposition", a lancé le candidat PS en se moquant une mesure "jamais appliquée". De son coté, Jérôme Cahuzac, chargé de la fiscalité dans l'équipe de campagne du candidat socialiste twittait un lien vers un rapport de députés UMP qui se félicitaient de l'abandon de la mesure en juillet 2011.
"Si vos rapporteurs comprennent les critiques formulées à l'encontre du dispositif, en particulier le risque d'effet d'aubaine, ils s'étonnent que le gouvernement s'en rende compte après la promulgation de la loi, alors même que le dispositif figurait dans le projet de loi déposé par le gouvernement", critiquaient les deux députés dans leur rapport. Comme toutes les mesures d'exonérations de charges, celle-ci était en effet accusée de pouvoir bénéficier à des employeurs qui auraient de toute façon recruté, ce qui constitue un "effet d'aubaine".
"La mesure que Nicolas Sarkozy propose aujourd'hui ne comportera pas de tel effet", assure-t-on aujourd'hui dans l'équipe de campagne du candidat UMP, en retournant la critique à son adversaire socialiste et ses "contrats de génération" (mesure proposant de réduire les charges d'un emploi occupé par un senior en écange de l'embauche d'un jeune) : ces contrats "aideront les employeurs de tous les seniors en emploi, et pas seulement ceux qui embauchent des chômeurs".
Par Jean-Baptiste Chastand 


POLITICA
20/03/2012 - LA RIFORMA

Lavoro, Fornero: basta stage gratuiti
Contratti e art 18, i punti della riforma



Il ministro: stop ai contratti 
a tempo determinato dopo 36 mesi.
E aggiunge: licenziamenti nulli se discriminatori

Stretta sulla flessibilità in entrata, maggiore flessibilità in uscita e protezione «universale» per i lavoratori che perdono il lavoro su modello europeo: è questa in sintesi la riforma presentata oggi dal Governo alle parti sociali sottolineando che, se aggiustamenti sono possibili fino a giovedì, il confronto è sostanzialmente concluso e sarà il Parlamento «l’interlocutore principale» del Governo.

Ecco la proposta del Governo punto per punto:

- CONTRATTI: Il contratto a tempo indeterminato sarà «dominante» con il rafforzamento dell’apprendistato per l’ingresso nel mercato del lavoro.

- STRETTA CONTRATTI TERMINE: Saranno penalizzati i contratti a termine (ad esclusione di quelli stagionali o sostitutivi) con un contributo aggiuntivo dell’1,4% da versare per il finanziamento del nuovo sussidio di disoccupazione (oltre all’1,3% attuale). Per i contratti a termine non saranno possibili proroghe oltre i 36 mesi.

- NO ASSOCIAZIONE IN PARTECIPAZIONE SE NON SI È FAMILIARI: insieme alla stretta sulle partite Iva e sui co.co.pro punta a limitare il fenomeno del lavoro sostanzialmente subordinato mascherato da lavoro autonomo.

- NO STAGE GRATIS SE SI È GIÀ FORMATI: Dopo la laurea o dopo un master - ha spiegato Fornero - si va in azienda ma non con uno stage gratuito, magari sar… una collaborazione, magari un lavoro a tempo determinato ma Š un lavoro e l’azienda lo deve pagare.

- NORMA CONTRO DIMISSIONI IN BIANCO: Nella riforma del mercato del lavoro c’è‚ la norma contro le dimissioni in bianco, strumento spesso utilizzato a discapito delle lavoratrici.

- AMMORTIZZATORI: Il nuovo sistema andrà a regime nel 2017, ma se il nuovo sussidio di disoccupazione (l’Aspi) entrerà in vigore da subito, l’indennità di mobilità (che vale oggi per i licenziamenti collettivi e può durare fino a 48 mesi per gli over 50 del Sud) sarà eliminata definitivamente solo nel 2017. Per il nuovo sistema sono previste risorse aggiuntive per 1,7-1,8 miliardi.

- ASPI: l’assicurazione sociale per l’impiego sarà universale, sostituirà l’attuale indennità di disoccupazione. Durerà 12 mesi (18 per gli over 55) e dovrebbe valere il 75% della retribuzione lorda fino a 1.150 euro, e il 25% per la quota superiore a questa cifra, con un tetto di 1.119 euro lordi per il sussidio. Si riduce dopo i primi sei mesi. Sarà quindi più alta dell’indennità attuale che al suo massimo raggiunge il 60% della retribuzione lorda (e dura 8 mesi, 12 per gli over 50).

- CASSA INTEGRAZIONE: si mantiene per la cassa ordinaria e la straordinaria con i contributi attuali, ma viene esclusa la causale di chiusura dell’attività (resta possibile solo quando è previsto il rientro in azienda)

- FONDO SOLIDARIETÀ PER LAVORATORI ANZIANI: sarà pagato dalle aziende e dovrebbe fornire un sussidio al lavoratori anziani che dovessero perdere il lavoro a pochi anni dalla pensione. Sarà su base assicurativa. È stato chiesto dai sindacati per fronteggiare l’eliminazione della mobilità.

- ARTICOLO 18: Il Governo ha annunciato la diversificazione delle tutele sui licenziamenti con il reintegro nel posto di lavoro nel caso di licenziamenti discriminatori e il solo indennizzo (fino a 27 mensilità di retribuzione) nei licenziamenti per motivi economici (giustificato motivo oggettivo) considerati dal giudice illegittimi. Nel caso di licenziamento cosiddetto disciplinare (giusta causa o giustificato motivo soggettivo) considerato dal giudice ingiustificato sarà possibile per il magistrato decidere tra il reintegro e l’indennizzo economico con il pagamento al lavoratore ingiustamente licenziato tra le 15 e le 27 mensilità.

Sarkozy propose un nouvel impôt pour les grandes entreprises, Hollande ironise


LEMONDE.FR | 07.03.12 | 11h52
 


Moqué par la gauche comme le "président des riches"Nicolas Sarkozy a annoncé un nouvel impôt pour les grandes entreprises, mardi 6 mars, sur France 2. Cette mesure, présentée comme "sociale" par le président candidat sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes", suscite des critiques de la part de son rival socialiste, François Hollande.


La proposition de Nicolas Sarkozy consiste à instaurer un taux d'impôt minimum sur les bénéfices pour les grands groupes français.
"UNE PARTIE D'ENTRE EUX NE PAIENT PAS DU TOUT D'IMPÔT"
"Nous allons créer un impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes en France, ceux du CAC 40, parce que j'ai découvert quelque chose de pas normal", à savoir qu'ils "maximisent les avantages fiscaux" et qu'"une partie d'entre eux ne paient pas du tout d'impôts", a déclaré le président candidat.
Une "entreprise localisée en France doit payer un impôt sur les bénéfices minimum", a-t-il souligné, précisant attendre "2 à 3 milliards d'euros de recettes"annuelles de cette taxe, qui serait prise dans le cadre du budget 2013 et affectée à la réduction du déficit.
Rappelant que son objectif était de ramener les déficits publics à 3 % du PIB en 2013 pour revenir à l'équilibre en 2016, M. Sarkozy a souligné "qu'entre 2011 et 2016, il faut faire un effort de 115 milliards d'euros". Celui-ci passerait, selon lui, par 70 milliards d'économies et 40 milliards de recettes supplémentaires, dont 32 milliards ont déjà été votés. "Reste à trouver huit milliards de recettes" dont l'impôt minimum sur les bénéfices des grands groupes "répondra à une partie".
"LE BÉNÉFICE MONDIAL CONSOLIDÉ" DANS LE VISEUR
Le président candidat est, en revanche, resté assez flou sur l'ampleur de la mesure. "Il restera à définir à partir de quand on est un grand groupe", a-t-il observé, laissant entendre que l'appartenance au CAC 40 pourrait ne pas être le critère exclusif.
"On peut le faire par exemple sur le bénéfice mondial consolidé", a précisé M. Sarkozy en citant l'exemple de Total. Concrètement, le groupe pétrolier, qui emploie en France 35 000 personnes sur 170 sites, doit verser, pour 2011, environ 1,2 milliard d'euros d'impôts, dont 300 millions au titre de l'impôt sur les sociétés (IS). L'an dernier, le groupe n'avait pas payé d'IS car ses activités françaises étaient déficitaires.
Début septembre 2011, l'Assemblée nationale avait voté à l'unanimité la suppression du système controversé du bénéfice mondial consolidé qui permettait précisément à des groupes importants d'intégrer dans leur bénéfice les éventuels déficits de leurs filiales étrangères, pour verser moins d'impôts. Ce système avait été instauré en 1965, à une époque où l'Etat estimait qu'il fallait aider les entreprises françaises à se développer sur les marchés mondiaux.
Ce régime coûtait environ 500 millions d'euros à l'Etat, au bénéfice d'une poignée de groupes, essentiellement  Total et Vivendi. Dans un rapport publié en juillet 2011, le rapporteur général (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, avait dénoncé ce dispositif qui permet aux grandes entreprises d'acquitter moins d'impôt sur les sociétés que les petites.
"LES BONNES IDÉES, IL FAUT LES AVOIR EN DÉBUT DE MANDAT"
La proposition avancée par M. Sarkozy fait figure de riposte à celle de François Hollande, d'une tranche d'imposition à 75 % pour les revenus au-dessus d'un million d'euros. Une façon pour lui de contester l'étiquette de "président des riches"qu'il traîne depuis le début du quinquennat et que son adversaire socialiste s'efforce de lui coller.
"En fin de mandat, Nicolas Sarkozy vient de se rendre compte que des entreprises parmi les plus grandes" comme Total "échappent à l'impôt" et "sans nous donner la recette", a ironisé M. Hollande, mercredi 7 mars, en réaction à la proposition faite la veille par Nicolas Sarkozy. "Les bonnes idées, il faut les avoir en début de mandat, pas à la fin." "C'eût été une meilleure idée de le faire dès 2007", a ajouté le candidat PS sur Europe 1.
Il a souligné qu'il n'avait "cessé de demander au gouvernement et au président de la République de faire en sorte que ce ne soit pas les petites et moyennes entreprises qui paient le taux d'impôt sur les sociétés à 33 %, alors que les grandes entreprises ont un taux effectif d'impôt sur les sociétés qui ne dépasse pas 10 %".
"TROIS TAUX D'IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS"
M. Hollande a indiqué que, pour sa part, il "instituerait trois taux d'impôt sur les sociétés : un taux très faible pour les petites entreprises, 15 % seulement, un taux moyen pour les entreprises moyennes, 30 %, et un taux plus élevé, à 35 %, pour les grandes entreprises". Avant d'affirmer vouloir "en finir avec les niches fiscales pour les grandes entreprises".
"Il a fallu cinq ans" à Nicolas Sarkozy "pour découvrir ce qui existait déjà en 2007", a également ironisé, mercredi matin, sur RTL, Michel Sapin, chargé du projet dans l'équipe de François Hollande.
Avant d'affirmer que M. Sarkozy "a mis en place lui-même un certain nombre de niches fiscales au profit des plus grosses entreprises qui fait qu'aujourd'hui, il y a encore moins de grandes entreprises qui paient d'impôts qu'en 2007".
Alexandre Lemarié, avec AFP


Riforma del lavoro Fornero: sfuma accordo su ammortizzatori sociali

Riforma del lavoro: il Governo prende tempo per trovare le risorse da destinare alla riforma degli ammortizzatori e rimanda il tavolo con le parti sociali a data da destinarsi. Motivazioni e reazioni dei sindacati.

Sulla riforma del lavoro niente incontro tra Governo e parti sociali. Il ministro del Welfare Elsa Fornero ha reso noto che, prima di discutere con sindacati e imprese sulle risorse da destinare alla riforma degli ammortizzatori sociali, è necessario che il Governo reperisca i fondi necessari.
A questa conclusione sono giunti il premier Mario Monti e il ministro Fornero nel corso dell’ultimo incontro di Palazzo Chigi sulle risorse economiche a disposizione dell’Esecutivo e sulla compatibilità con i vincoli di bilancio della riforma del lavoro allo studio. Al vertice hanno partecipato anche il viceministro all’Economia Vittorio Grilli e il sottosegretario alla presidenza del Consiglio Antonio Catricalà.
In sostanza il Governo «ritiene che il tema delle risorse da destinare a tal fine, sia componente essenziale per la definizione del complessivo riordino del mercato del lavoro», ha comunicato Fornero.
Per questo la riunione sulla riforma del lavoro sul tema degli ammortizzatori sociali fissata con le parti sociali «è stata rinviata a data che il Ministro del Lavoro e delle politiche sociali si riserva di comunicare alle Parti sociali».

Riforma degli ammortizzatori: servono risorse

Ora il Governo si impegna ad «individuare, pur nella comune consapevolezza della delicata situazione finanziaria del Paese, risorse da destinare a sostenere l’auspicata vera e profonda riforma degli ammortizzatori sociali».
E sembra che le risorse necessarie per fare questo ammontino ad «almeno 2 miliardi» e che l’incarico di reperirle sia stato assegnato al sottosegretario Vieri Ceriani. Ma servirà del tempo, anche se il Governo sembra comunque intenzionato a varare la riforma del mercato del lavoro entro marzo.
In ogni caso Fornero ha sottolineato ancora una volta che la «volontà di raggiungere un accordo con le parti sociali sulla Riforma del mercato del lavoro è un elemento condiviso da tutti». E l’intesa sulla riforma degli ammortizzatori sociali dovrà essere trovata soprattutto per quanto riguarda due dei temi più spinosi della revisione del mercato del lavoro: flessibilità in entrata e in uscitae riforma dell’articolo 18 dello Statuto dei lavoratori.
Lo scopo di Monti e Fornero è trovare una soluzione che non vada a gravare eccessivamente sulle casse dello Stato e che quindi sia compatibile con l’obiettivo di raggiungere il pareggio di bilancio entro il 2013.

Le reazioni dei sindacati

«I negoziati possono essere faticosi, ma lo possono essere ancora di più se l’attitudine non è quella a trovare l’accordo. Abbiamo iniziato la discussione su precarietà e forme di ingresso e qualche elemento positivo c’è. Ci siamo bloccati sugli ammortizzatori» è stato il commento di Susanna Camusso della Cgil allo slittamento del tavolo tra Governo e sindacati.
Per il segretario della Cisl, Raffaele Bonanni «il rinvio non è un segnale negativo. Ma si deve utilizzare bene questo tempo per costruire a passi progressivi le basi di una intesa per il bene del Paese», in più «dalla crisi possiamo uscire solo con una grandecoesione sociale ed un accordo globale. Nel sindacato ci sono forze che si vogliono assumere le proprie responsabilità. Vogliamo credere che anche il Governo voglia fare lo stesso». La Cisl si aspetta «una proposta organica e che regga sul piano finanziario, normativo e della logica. I nostri compiti sono stati fatti, vediamo se la Fornero tira la riga e scrive il suo giudizio», ha concluso Bonanni.



Nicolas Sarkozy annonce des mesures d'urgence pour endiguer le chômage

jeudi 19.01.2012, 05:15La Voix du Nord

À moins de cent jours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a annoncé hier des mesures contre le chômage au cours d'un « sommet social d'urgence » destiné à démontrer sa détermination à affronter les difficultés à un moment où sa popularité reste au plus bas.

Le président a chiffré à 430 ME le coût total de ces mesures, qui seront financées par le « redéploiement » de crédits déjà existants afin de « ne pas accroître nos déficits », a-t-il dit sans entrer dans le détail du financement. Cet argent devra essentiellement servir à doper l'activité à temps partiel (140 M), à supprimer pendant six mois les charges liées à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de moins de 20 salariés (100 M) et à aider à former des chômeurs « très éloignés de l'emploi » (150 M).


Un renfort de CDD pour Pôle emploi

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a décidé d'accorder 1 000 emplois supplémentaires à Pôle emploi pour répondre à la hausse du chômage. Ces nouveaux effectifs seront embauchés en contrats à durée déterminée) pour un coût de 39 millions.

À l'issue de ce « sommet de crise » réuni à l'Élysée, les syndicats ont salué quelques avancées, notamment sur la prise en charge du chômage partiel, mais ont dénoncé le « flou » de leur financement (lire ci-desous).La représentante du patronat Laurence Parisot s'est de son côté félicitée d'une rencontre « très riche » avec « deux consensus », sur l'emploi des jeunes et la formation.

La réunion s'est déroulée dans un contexte de tensions après l'abaissement de la note de la dette à long terme de la France parStandard & Poor's, et l'envolée du chômage qui atteint les 10 % de la population active.

Nicolas Sarkozy, qui ne devrait pas annoncer avant mars sa candidature, a souligné dans son discours d'ouverture du sommet que « la gravité de la crise imposait de prendre des décisions » et qu'on ne pouvait « pas attendre les échéances politiques pour décider », dans une allusion au scrutin présidentiel.

Dès avant cette rencontre, le président avait prévenu qu'il tâcherait, jusqu'au bout de son mandat, de réformer la France. Il avait fait de la TVA sociale - réforme du financement de la protection sociale passant par un allégement du coût du travail et une hausse de la taxe - une priorité.

Hier, M. Sarkozy n'a donc pas prononcé les termes de « TVA sociale », mais souligné la nécessité d'abaisser le coût du travail par « une diversification accrue des sources de financement » de la protection sociale.

Il a confirmé à l'issue de la réunion qu'il rendrait « avant la fin du mois » sa décision sur ce « chantier » ainsi que sur la flexibilité du temps de travail, deux mesures impopulaires contre lesquelles syndicats et opposition sont vent debout.

Redoutant une remise en cause du modèle social français, les syndicats des salariés s'étaient rendus en traînant les pieds à ce sommet de crise.

Sur la finance, Nicolas Sarkozy a redit sa « détermination totale à agir sur la taxe sur les transactions financières », se félicitant d'avoir « déjà convaincu l'Allemagne et l'Espagne ». Il a aussi évoqué le besoin de nouveaux logements sociaux et un soutien à l'industrie.

La multiplicité des thèmes abordés pendant ce sommet social a été abondamment commentée par les médias dont certains voient une stratégie de campagne du président candidat, toujours distancé dans les sondages par le socialiste François Hollande.




Riforma del Lavoro: precari, Pmi, CIG e ammortizzatori

Riforma del lavoro, oggi il governo torna ad incontrare le parti sociali per parlare di ammortizzatori sociali e politiche attive del lavoro. Restano caldi i temi legati alla riforma contrattuale, flessibilità e articolo 18.

Atteso per oggi il nuovo round tra Governo e parti sociali sulla riforma del lavoro.
«Un’ampia riforma del mercato del lavoro» l’ha definita il ministro del Welfare Elsa Fornero, che verrà definita grazie ad un «aperto e serio confronto» con imprese e sindacati. Il nuovo capitolo della riforma del lavoro in esame riguarda ammortizzatori sociali e politiche attive del lavoro. L’obiettivo è di arrivare ad una profonda revisione degli ammortizzatori sociali, che possa passare anche attraverso un ampliamento della platea dei potenziali beneficiari.
Ma il ministro ribadisce: la riforma degli ammortizzatori sociali conterrà misure che non troveranno immediata applicazione «è impensabile» ha dichiarato Fornero.

Comunque la cassa integrazione non sembra essere a rischio visto che, a detta di Elsa Fornero, «il Governo non intende assolutamente mettere in discussione il ricorso alla cassa integrazione guadagni, anche in deroga, per l’anno corrente, considerato l’attuale, grave, periodo di crisi occupazionale e produttiva» che stanno vivendo le imprese italiane, Pmi in primis.
Focus poi anche sulle donne, non solo per estendere alle società pubbliche le regole sulle quote rosa previste imposte alle società quotate, ma anche l’innalzamento del numero di donne presenti nei board delle società quotate portandole dall’8% al 30% e «rapidamente», pena la loro decadenza.
Sempre in ottica dei diritti delle donne sul lavoro e più nello specifico per la conciliazione dei tempi di lavoro e famiglia, Fornero ha sottolineato il proprio «fermo convincimento che, al netto di ogni considerazione economica, non si possa non considerare la maternità obbligatoria come un diritto irrinunciabile, un principio di civiltà».
E nell’incontro dei giorni scorsi con le Pmi, rappresentate da Rete imprese Italia, si è parlato di flessibilità, costo degli ammortizzatori sociali, reintegro dei licenziati, ovvero articolo 18, ma anche di contratti.
E proprio sul fronte della riforma contrattuale e sulla volontà del Governo di aumentare il costo per le imprese dei cosiddetti contratti atipici, le Pmi hanno manifestato il proprio dissenso. A spiegare il punto di vista delle piccole aziende è il rappresentante di Rete imprese, Mauro Bussoni: «sarebbe un errore aumentare i costi dei contratti a tempo determinato. Servono invece meno costi in ingresso e un premio per chi stabilizza i lavoratori».
C’è poi la questione legata ai contratti di apprendistato, ritenuti un valido contributo all’ingresso dei giovani nel mondo del lavoro. Proprio per questo Confesercenti si è dichiarata contraria alla «burocratizzazione» di questo istituti e anche Rete imprese sembra essere sulla stessa linea di pensiero.
Anche il Governo intende puntare molto sull’apprendistato, ma con un punto fermo: limitare l’abuso di questo strumento, deve «rappresentare una vera occasione di formazione per i giovani e non prevalentemente uno strumento di flessibilità in entrata», ha spiegato Fornero. E allo scopo potrebbero arrivare anche agevolazioni per le imprese e l’allungamento dell’apprendistato a quattro anni.
Francesca Vinciarelli -